Rituels
au service de la création
:
Comment apporter du positif en période sensible ?
Comment s'adapter ?
la question du moment ... !
La proposition est de repenser deux points en les liant :
- les temps collectifs, ritualisés, qui eux peuvent être maintenus
- un accroissement de la création
Cette dernière est sûrement le moyen d'une véritable alternative :
elle permet de continuer à offrir une personnalisation, une autonomie, un feedback, et une forme d'évaluation formative,
de garder une forme d'interaction (on fait pour les autres ...),
et offre la mise en valeur des réussites de tous.
Que peut-on faire côté création ?
- écrire des phrases quotidiennes, à l'aide de supports lexicaux,
les illustrer et mes mettre en valeur collectivement.
ex : à l'aide d'une planche lexique et d'un support de description d'un animal crée par mon amie Céline,
les élèves choisissent librement de créer leur phrase
des exemples de supports de lexique :
- la création mathématiques : journal du nombre ...
des idées à retrouver notamment :
- la création de problème mathématiques
C'est le point qui motive ce post !
Ce sont les élèves qui créent leur banque de problèmes puis les résolvent ...
En attendant de pouvoir/savoir écrire un énoncé ou une question,
on traduit des situations imagées, on les verbalise en rituels.
Puis chacun crée son exercice sur l'ardoise,
puis le propose à un camarade :
Un autre exemple :
on travaille en rituels sur la frise 0-10, puis 0-20 ...
repérage, placement, ...
ajout en avançant, retrait en reculant, écart entre deux positions
on transpose ensuite sur la création :
les élèves par exemple repèrent deux positions
(coccinelle, tortue, ou points rouge, vert...)
puis au dos en pliant en deux, consignent leur correction/solution.
On plastifie les productions ou on photocopie les petits problèmes créés.
En cas de fermeture et de distanciel,
les problèmes créés feront sens et pourront être proposés à distance,
gardant un petit lien entre créateurs et réalisateurs !
(Ceci dit au passage, c'est bien la transcription sous différentes
formes mathématiques : opération/boite de calcul et les liens entre elles qui m'intéressent, et elles sont explicitées comme telles aux élèves !)
Les élèves résolvent à leur rythme les problèmes réalisés.
Un codage de difficulté peut être introduit,
en fonction des nombres choisis par les créateurs.
On peut également réintroduire du travail sur feuille,
ce que j'ai fait depuis septembre
pour que les CP ne soient pas dépourvus
(quand le Covid fut (re)venu ...)
et pour avoir un certain rodage pour du distanciel, s'il s'avérait.
Pour qu'une différenciation soit possible,
toute la phonologie est proposée sur 3 degrés de difficulté
vous pouvez la retrouver :
Autre possibilité :
La plupart des ateliers peuvent être tirés si nécessaire au format papier,
en sélectionnant quelques pages,
je pense là encore au projet numération O-10,
où les planches peuvent être réduites et éditées en format 2 à 4 par pages,
avec une sélection des pages possibles.
C'est une batterie de 1000 pages
de jeux différenciés, progressifs et évolutifs.
D'autres ateliers :
et