• Programmons les maths au cycle 1 : La construction du nombre en PS

    Programmons les maths

     

    Le principe est de les prendre là où ils sont...

    et de les conduire là où ils iront (mais plus loin ... !!)

    Il me parait donc impossible de cibler une programmation de niveau !

    Donc ... j'ai planché sur des programmations de cycle,

    initialement globale,sans distinction de niveaux, mais par étapes d'acquisitions.

    Il faudra alors se demander, pour chaque enfant,

    où il se situe dans les apprentissages, au regard de la programmation.

    Cela respecte également le rythme

    et les dominantes de l'enfant pour chaque matière.

    Il n'en reste pas moins que l'objectif final est immuable : 

    c'est celui des programmes,

    à savoir faire acquérir à TOUS les compétences de fin de cycle à l'issue du cycle1.

     

    Puis dans le détail, j'ai affiné plus conventionnellement en "estimant" un niveau de classe, pour marquer des repères "classiques", qui correspondent en général au rythme de développement et d'acquisition d'un élève "lambda".

    Cet article est donc une première partie,

    elle concerne les PS.

     

    L'approche change un peu,

    dans la didactique tout comme dans la pédagogie,

    mais ne révolutionne rien. Je ne refais pas le monde !

     

    Je rappelle que c'est un travail personnel,

    qui n'engage que moi, dans le contexte de ma classe,

    et qui partage ma vision et lecture des programmes.

    Je ne peux la garantir en dehors de ma classe !

     

     

    Construction du nombre en PS

     

    Cette programmation est construite

    autour d'une nouvelle approche de la numération :

    - approche sensorielle des quantités

    - acquisition de représentations de quantités

    sans comptage/numérotage

    - acquisition/ mémorisation des décompositions dès la PS

    - comparaison et estimation sans comptage

    - vient ensuite la représentation chiffrée

    - enfin un travail de construction pour aller vers la frise numérique

    pour en dernier lieu aborder et redonner du sens à la comptine numérique.

     

    Pour chaque étape quelques idées non exhaustives des ateliers correspondants

    mis à disposition dans la classe.

    Le livret de suivi de ces ateliers sera en ligne au fur et à mesure de l'année.

     

    Après ces mises au point, c'est parti ! :

     

    I - Construction ritualisée, lissée sur le cycle

    (Atzeo - Je dénombre)

     

    Programmons les maths : construction du nombre

     

    II - Approche sensorielle

    Construction de repères et d'autres de grandeurs

    qui serviront ensuite à l'introduction chiffrée

    Programmons les maths : construction du nombre

    III- Des unités liées

    Programmons les maths : construction du nombre

    IV - Les unités disjointes

    Programmons les maths : construction du nombre

    V - Dénombrer sans comptage

    Programmons les maths : construction du nombre

    VI - Estimer

    Programmons les maths : construction du nombre

     VII - Comparer

    Programmons les maths : construction du nombre

    VIII - Introduction des chiffres

    Programmons les maths : construction du nombre

    IX - Conservation de la quantité

    Programmons les maths : construction du nombre

    X - Ancrage, mémorisation (renforcement)

    Programmons les maths : construction du nombre

    XI - Des usages plus complexes de la numération acquise

    Programmons les maths : construction du nombre

    XII - Jeux numériques

    Programmons les maths : construction du nombre

     

    LE PDF de cette programmation

     

    A suivre ...

    Suivront les autres  programmations mathématiques

    - numération MS, puis GS

    - formes et couleurs

    - espace / rythmes

    ainsi que les ateliers et leur livret de suivi

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  • Des ateliers autonomes ... par quel bout le prendre ?

    Préparer 2017-2018

     

    Des ateliers autonomes ?  Par quel bout le prendre ?

     

    I - L'organisation spatiale

    Préparer une approche en ateliers autonomes (à la journée),

    pour une mise en place effective en septembre,

    c'est faire montre la première année d'une énorme anticipation et préparation.

    C'est le passage ingrat ...

    par très reposant en fin d'année ...

    Il me faut donc refaire face à ce "léger"  inconvénient ...

    pour la mater !

     

    Ateliers autonomes à la journée ?

    Je fais juste une parenthèse sur ce que signifient pour moi

    ateliers autonomes à la journée ...

    Pour la théorie, je vous redirige vers mon animation :

    Ateliers autonomes   et pour une organisation CP : ICI.

     

    Une distinction pour la maternelle ?

    non, mais une petite alerte/conseil sur la dénomination

    ou l'usage qui en est fait.

    Je constate que l'esprit est bien souvent "détourné" des intentions initiales.

    Cet article, j'en ai conscience, peut probablement vous remuer un peu ...

    J'assume !

     

    Organisation spatiale

    Des pistes intéressantes chez Retz, pas que pour le C1 ! ...

    Du tout atelier autonome ... par quel bout le prendre ?

    Aménager les espaces pour mieux apprendre

    Je réfléchis depuis quelques mois sur l'organisation spatiale des classes,

    et ai visité plusieurs classes de mater dans ce sens.

    Une organisation spatiale adaptée

    est la première condition pour des ateliers autonomes.

    (et en fonctionnement traditionnel, ça reste vrai !)

    C'est la première chose que remarque en général les personnes

    qui rentrent dans ma classe :

    peu de mobilier hors étagères basses,

    pas de stockage dans la classe,

    pas de mobilier à usage personnel (pas de grand bureau):

    tout pour les élèves et la mise en valeur des activités.

    Pas de banc pour le regroupement,

    mais des galettes de chaises,

    empilées et rangées lorsqu'elles ne servent pas.

    En plus, elles sont colorées, c'est joli.

    Pas de banc, ni de bureau énorme pour le maître (une table suffit) et

    c'est 1/4 de l'espace de classe regagné dans nos classes !!!

    L'espace regroupement peut alors servir

    pour des jeux au sol sur tapis,

    pour du yoga, etc ...

    ce qui reste impossible avec des bancs.

    Fatalement, il ne se passe pas l'année scolaire sans qu'un des gamins

    s'éclate au sol par chute de banc ...

    sans compter ceux (grrrr) qui n'arrivent pas à tenir assis dessus ...

    Bon, ok, avec les galettes, on lutte pour ne pas entendre les scratches

    des chausson/chaussures !

    Ah !! Ils le font aussi avec les bancs ? !!! LOL

    (oui, avec moi, c'est chaussons dans la classe :

    pour le cocooning mais aussi le respect des tapis et galettes ...

    Je ne suis pas une machine/maîtresse à laver !!!)

     

    Alors que vous conseiller d'améliorer ?

    Je vois des efforts réels de volonté de mise en place d'ateliers autonomes,

    mais m'interpelle un peu sur le sens donné.

    Il y a fréquemment une à deux petites tours de rangement,

     avec étiquettes de ce que contiennent les tiroirs,

    mais peu opérationnelles dans le sens "autonome",

    car

    l'activité ne peut être prise et rangée en autonomie par l'élève.

    Elle sert juste de "dégagement" ? C'est alors plutôt un atelier individuel...

    Alors "autonome" deviendrait juste :

    "pouvoir faire seul une activité" au sens

    pas d'activité trop cognitive,

    ni de recherche,

    ni de réflexion.

    Est-ce ça l'autonomie ?

    Ne faire que ce qu'on sait faire ?

    Ou le faire sans réfléchir ?

    Elle apporte quoi l'activité alors ?

     

    L'enfant doit pouvoir et apprendre à gérer vraiment seul l'étape de choix,

    de mise en place et de rangement.

     

    Pour moi, c'est faire erreur sur l'esprit

    et sur la pédagogie en ateliers autonomes:

    Je m'explique sur un exemple :

    En lecture, dès le début de CP, sur des cartes nomenclatures dont on sait pertinemment qu'ils ne peuvent pas toutes les décoder, mais dont on sait que,

    par élimination ou lecture des premières syllabes,

    les élèves vont tout de même pouvoir aller au bout de l'exercice,

    c'est

    placer ces élèves dans des situations complexes réelles,

    à leur portée,

    et c'est précisément ça qui les fait TOUS progresser vitesse exponentielle,

    même les plus fragiles.

    Des ateliers autonomes ... par quel bout le prendre ?

    PAS DE SITUATION = "OCCUPATIONNEL" (?)...

    je vous laisse méditer !

     

    Comment s'organiser alors ?

    Trop souvent les étagères disponibles dans les classes sont "bourrées" de boîtes d'activités qu'elles renferment, de puzzles empilés ...

    et donc servent de "stockage",

    au détriment d'une mise en valeur des éléments pour l'élève.

    La classe devient le stock.

    Le stock de l'enseignant pour l'enseignant ...

    et oui, ça fait un peu mal comme réflexion, je sais,...

    mais comment voulez-vous que les élèves s'identifient et s'approprient une classe

    et les activités pédagogiques

    si les 3/4 de la classe ne sont pas accessibles et restent la chasse gardée opérationnelle de l'enseignant ?

     

    Des ateliers autonomes ... par quel bout le prendre ?

     

    qu'on soit en fonctionnement ateliers ou pas !!!

    Sinon,

    quelle lisibilité pour l'enfant d'avoir une étagère bourrée ? !!

    Quel intérêt pour lui ?

    Quels choix pédagogiques sous-jacents? 

    Quelle pertinence des jeux à disposition ?

    Ce sont des jeux pédagogiques ?

    En mode stockage, pas de choix de l'enseignant, donc pas de pédagogie ...

     

    Des ateliers autonomes ... par quel bout le prendre ?

     

    Là aussi , je vous laisse méditer ...

    (oui, je peux exploser des ZPD de collègues, autant en être conscient !)

     

    Côté affichage

     

    Il y a  bien souvent un sur-affichage au niveau du coin regroupement.

    C'est bourré de bonnes intentions, bien sûr, mais ...

    ne serait-ce pas un poil préjudiciable à l'entrée en lecture,

    pour des jeunes enfants qui ne distinguent pas les différents signes

    (lettres, chiffres, mots, ...) et leurs usages ?

    Imaginez ce même tableau de regroupement écrit en arabe ou chinois.

    Imaginez que vous ayez à le lire ...

    Quand tout se retrouve concentré au même endroit, qu'en tirent-ils ?

     Ils ne peuvent déjà pas s'orienter sur une feuille !

    Pourquoi, par exemple,

    ne pas mettre la date à l'entrée pour fêter le nouveau jour à l'accueil

    le matin dans la classe?...

    La frise numérique ne peut-elle pas devenir elle-même un atelier?

    dans un coin math spécifique.

    Sinon, quel vécu physique avec cette frise ?

    N'oublions pas tout de même :

    Ils ne peuvent  la comprendre, elle n'a vraiment de sens que pour vous ! :

    ils baignent dedans en récitant une litanie qu'ils ne comprennent pas,

    certains peinent vraiment à la mémoriser, c'est compréhensible,

    ce n'est qu'une suite de mots arbitraires pour eux.

    La fameuse comptine.

    Ils ne peuvent encore bien comprendre la correspondance terme à terme,

    ils n'ont pas encore construit le sens de la lecture,

    ni compris que les nombres ne sont que

    des outils de  représentation de quantité.

    La frise c'est donc assez monstrueux quand on y pense.

    Idem, imaginez-la écrite dans une civilisation

    où vous ne comprenez ni les signes, ni les mots !

    Et en plus dans les signes, il faut comprendre un système particulier

    d'écriture qui cache des dizaines.

    Oui, monstrueux !!

     

    The tableau ..

    Et ce tableau (noyé sous les affichages...on en voit à peine la couleur parfois),

    on en n'a pourtant pas 36 dans une classe !

    Je conseille de le mettre réellement au service des élèves.

    Pour des activités magnétiques ...graphiques ... etc ...

    ils adorent.

    En élémentaire, idem.

    On sacralise trop le tableau, qui pourtant ne devrait être qu'un outil,

    tout comme on sacralise trop notre posture centrale d'enseignant.

    Y aurait-il par hasard une relation de cause à effet ? !!!

     

    Les affichages

    Dans certaines classes de CP et CE1,

    on se retrouve avec tous les sons de l'année affichés,

    y compris les voyelles de début d'année, le m, le l, ...

    Je crois de mémoire que le CP, c'est plus de 40 sons ... à mémoriser.

    40 feuilles A4 (sinon A3) ... c'est une surface de 2,5 m2 pour le A4

    ... plus la grammaire, plus des maths ...

    même plus de place

    pour afficher en fin d'année !

    Ne vaut-il mieux pas avoir à disposition un cahier outil ?

    En plus, ça permet qu'ils apprennent à s'en servir

    et non pas à faire "devanture" pour les parents ou l'inspecteur

    pour montrer qu'on fait des leçons !

    Souvent l'outil ne sert qu'à la maison, non accompagné,

    non maîtrisé donc non fonctionnel.

    Le cahier de lexique ... sert tous les jours à l'écriture, ...etc,

    bref des cahiers utiles, qui vivent

    et dont les enfants savent qu'ils contiennent la solution à leur problème.

    Reste à savoir où dedans !!! Je suis d'accord !

    Justement, là est notre rôle.

    Des ateliers autonomes ... par quel bout le prendre ?

     

    Mais à qui sert donc ces affichages, alors ? ...

    Je vous laisse méditer ...

    Des ateliers autonomes ... par quel bout le prendre ?

     

    Voilà pour les quelques pensées sur l'organisation spatiale.

    Affaire à suivre ...

     

     

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